la lozère journée maxi motards (1ère édition) LE 20 JUIN 1999

[Itinéraire] [Photos]

"Plus on est de fou, plus on rigole, qu'ils disaient tous, autour d'un verre de whisky".

Il n'en fallait pas plus pour que germe, dans notre esprit, l'idée d'organiser une journée où l'on rassemblerait un maximum de motos.

Une balade, pas de problème, on en a toujours dans notre chapeau, un tour de magie sur informatique pour le programme et le roadbook, une date et c'est parti.

Notre publicité, le "bouche à oreille", les copains, les copains des copains, etc...
Pour tous ceux qui viennent de loin (Grenoble, Lyon, Vienne, Toulon) une p'tite bouffe le samedi soir, une nuit en dortoir ou sous la tente et nous voilà fin prêt pour l'aventure.

Dimanche, 9 H, sur la place du village, ce n'est pas moins de 28 motos et 46 motards qui se rassemblent, sacs à dos bien remplis pour le pique-nique, machines rutilantes et casques astiqués.
La journée s'annonce belle, et le soleil est au rendez-vous. Nous donnons le top du départ sous l'œil amusé des villageois.

Aubenas, Lanarce par le col de la Chavade, beaucoup d'entre nous connaissent la route, bon revêtement, belles courbes (un peu sournoises de temps en temps), nous roulons tous ensembles comme un immense serpent de lumière, c'est une sensation géniale où l'excitation mêlée au plaisir est à son point le plus fort.
Langogne, Mende, un vrai régal. Une route magnifique, bitume idéal, grandes courbes régulières, peu de circulation, ce qui permet à chaque bécane et chaque pilote de nous dévoiler leurs petits secrets.
Nous roulons toujours tous ensembles, respectant sans rechigner les haltes de rassemblement, pose "pipi" et pose cigarettes.
Mende, La Canourgue, une petite route qui serpente, coincée entre le Lot et les collines. Quel spectacle !

C'est une route où l'on peut se laisser un peu aller, le revêtement y est bon et les virages s'enroulent les uns derrière les autres sans aucun piège (sauf si la route est mouillée).
Juste avant l'arrivée sur La Canourgue, nous faisons la pose casse croûte sur une aire de pique-nique, confortablement installés sur les berges du Lot, le derrière dans l'herbe fraîche du printemps.

Un moment de repos que nous savourons tous. On se laisserait facilement séduire par une petite sieste sous le soleil, bercé par la chanson de l'eau.
Nous quittons notre p'tit paradis pour faire une halte "café ", sous le regard inquiet du serveur, dans un bistrot de La Canourgue et direction Ste Enimie par les gorges du Tarn.

La première portion de route n'est pas un cadeau pour nos postérieurs (d'ailleurs je me demande pourquoi ils appellent çà une route, mais bon !).
Nous empruntons ensuite une route digne de ce nom, sinueuse à souhait et qui, en plus, nous offre un spectacle magnifique. La descente sur Ste Enimie mérite le détour et la pose pour en admirer toute la splendeur, on en oublie même de rouler.

Florac, Alès, sur cette partie du circuit, nous sommes envahis par un fourmillement familier dans les gambettes et les minounes, la route est belle, nous ouvrons le bal, très vite suivie par une petite 10zaine de motos du groupe.
Les nanas ont qu'à bien s'accrocher, eh puis faut bien décrasser un peu les machines, on ferraille de temps en temps, ce n'est qu'une question d'habitude.
Nous savourons cette petite escapade en attendant le reste du peloton, encore tout excité et grisé par cette montée d'adrénaline.

Le reste de la route se poursuit, plus calmement (because, on emprunte des routes fréquentées par les gendarmes) et sans encombre jusqu'au point d'arrivée.
Dernier rassemblement, premières impressions sur le vif (pour un coup d'essai, on est super content), le moment des adieux est arrivé, non sans se promettre de recommencer. Les plus traînards se retrouvent autour d'un verre et c'est la fin d'une journée mémorable.

Rendez-vous l'année prochaine.