LES CALANQUES DE CASSIS

10 - 11 JUILLET 1999

[Itinéraire]
[Photos]

Départ le 10 en début d'aprem, tout cool, par la nationale.
Petite attaque tranquille dans la vallée du Gapeau (entre St Maximin et Sollies), la route y est formidable
(si on ne rencontre
pas des "glandus" à 4 roues) mais attention elle est piégeuse.

A l'arrivée, piscine, soleil, bière et retrouvailles avec les copains toulonnais et belges.
Apéro, casse croûte, café etc... etc... et dodo, tous çà commence fort bien.

Départ le 11 vers 9 H du mat, 3 motos ardéchoises, 4 autochtones, 1 valentinoise et 2 belges.
On échappe à la traversée de Toulon en prenant la corniche du Faron, puis le col du Corps de Garde et première halte à Evenos.

Les routes sont étroites, voire très étroites, pas très confort mais tellement sympa.
Evenos est un petit village médiéval surprenant, garez vos machines et allez y faire un petit tour à pied, vous serez forcément emballé par ces ruelles et les points de vue qu'on y découvre.
Puis vient un autre plaisir, la route du Beausset et la montée sur le Castellet. Quel pied, on se retrouve quelques années en arrière, (du temps de notre jeeuneessss...), on ferraille un peu, question d'habitude, les cops sont là, tout près, un peu d'adrénaline, çà vous ravigote un motard.

Notre arrivée sur Cassis par la route des Crêtes est une réussite. Quelle splendeur, il faut reconnaître que nous avons eu la chance de pouvoir emprunter cette route. Il est très fréquent qu'elle soit fermée à la circulation par temps de sécheresse, ou par grand vent.
Si vous avez la chance de pouvoir l'emprunter, vous ne le regretterez pas.
La découverte des calanques de Cassis est une féerie. Quel plaisir pour les yeux de découvrir toutes ces nuances de bleu et de blanc.
La ville de Cassis est magnifique, et c'est avec un plaisir intense que nous envahissons la terrasse d'un café afin d'y apprécier la bière tant attendue.
Mais nos estomacs commencent à réclamer (eh oui, ça mange aussi un motard) ce qui nous poussent à remonter sur nos machines.

Mais, oh surprise, nous devons affronter un terrible parcourt sur de la terre battue, marcher durant une bonne demi-heure sur des rochers glissants et sous un soleil de plomb.

Quelle franche rigolage d'avoir à traîner les casques, les blousons, les sacoches et valises, sans oublier le pique-nique et tout ceci sous une chaleur torride.
On l'aura bien mérité notre casse croûte, mais on se rappellera aussi de cette marche forcée qui a usé le peu d'énergie qu'il nous restait.
Et le pire c'est qu'il faut refaire la route en sens inverse !!.

Pourtant un petit pique nique dans les calanques c'est très agréable mais nous avons oublié les maillots de bain.
De retour à nos motos, nous dévalisons littéralement la baraque à boisson.

Et le soleil tape de plus en plus fort, la chaleur monte de plus en plus haut.
Nous avons un court instant, l'espoir d'avoir un peu moins chaud quant nous aurons repris la route.
Mais ce n'est qu'un espoir, la réalité étant bien différente. Nous trempons nos blousons de l'intérieur et nous sommes complètement vidés.

Nous reprenons la route en direction de Carnoux en Provence par des axes roulants, puis nous nous dirigeons vers Gémenos. Ensuite, finit la rigolade et la balade tranquille. Nous attaquons les choses sérieuses, virages à souhait, gros bras assurés, et nous grimpons à l'assaut du col de l'Espigoulier.
L'état de la route n'est pas trop mauvais, mais nous souffrons énormément de la chaleur.

Puis nous prenons des routes encore plus petites pour nous emmener jusqu'à Saint Zacharie, Trets.
Et il faut tourner, tourner, sauter, sauter, les routes sont dans le même état que nous, c'est-à-dire pitoyables.

Les plus inconscients ont pris la décision d'enlever leur blouson, les autres dégoulinent lamentablement. On donnerait n'importe quoi pour un peu d'eau. Le paysage, pourtant beau, ne réussit plus à nous captiver (la fatigue commence à se faire sentir de plus en plus), au grand désespoir de Manu, la tête pensante du circuit.

Nous supprimons même la dernière partie de la balade pour faire tirer directement sur Aix en Provence où nous nous arrêtons pour boire le "pot des "au revoir". Que dis je "le pot", c'est un camion citerne qu'il nous faut, le serveur n'en revient pas lui même.
Mais pour nous la route n'est pas finit, l'Ardèche c'est pas la porte d'en face. Nous espérons juste gagner un peu de fraîcheur.

Le retour va être tardif, comme à notre bonne habitude on n'a oublié de regarder la montre et les journées ne sont pas assez longues!!
Finalement, si nous devions tirer des conclusions de cette journée, d'un commun accord nous dirions qu'il ne fait pas bon rouler lorsque la température est extrême.

Nous retournerons faire la fin du circuit lorsqu'il fera moins chaud.

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Bonne route sur le Site des Motards Ardéchois