LE VERDON
01 et 02 MAI 1999
 

Départ le matin à 8 heures et demie ( 3 motos ardéchoises ) direction Thèze (près de Sisteron), via Grignan, Valréas, Nyons, Rosans, Serres, Laragne Montéglin.
Première halte à Nyons, pour un petit déj( on ne se refuse rien) confortablement installé à la terrasse d'un café, sous un soleil radieux.
Arrêt dans la commune de Serres, afin de dénicher les meilleurs produits du terroir qui serviront à combler nos estomacs pour le repas de midi.
Nous connaissons bien la route qui est un véritable régal pour les motards, courbes sublimes, revêtement parfait.
Arrivé à destination, nous devons retrouver cinq motos toulonnaises et une moto lyonnaise.

Nous découvrons avec étonnement que nous sommes les premiers à arriver chez les copains, mais la maison semble fort animée, en effet nous apprenons qu'un des motards toulonnais avait tenté de prendre un raccourci en coupant à travers champs. Mauvaise idée lorsque l'on chevauche une VFR.
Résultats de l'expérience, un triangle de suspension cassé, une moto en moins, et un motard en plus à prendre en duo.
Malgré ces événements, notre soif de boire et de rouler n'est pas altérée.
Nous trinquons joyeusement à la santé du malchanceux, puis nous nous installons confortablement pour assouvir une fringale grandissante.
Après un petit café ravigotant, nous nous organisons pour la suite de la balade. Cathy laissera son bolide à notre "Gaston Lagaffe", et servira de "sac de sable" à ceux qui roulent en solo.
Et en avant, Sisteron, Château Arnoux, Digne, Châteauredon, Mezel, Estoublon, Puimoisson, là on vire sur la D56 et on récupère la D 952 direction Moustier Ste Marie.
La route et très bonne, l'arrivée sur Digne se fait par une portion de la route "Napoléon". Toute cette première partie de la balade on emprunte des grands axes donc c'est sans problème.
Juste après "La Bégude Blanche", vous avez une jolie petite grimpette où chaque machine et chaque pilote peut s'en donner à coeur joie. Comme d'habitude, nous ferraillons à gauche et à droite, mais si vous avez lu les autres circuits, vous devez vous en douter.
Nous ponctuons la route par de petite halte, histoire d'en apprécier les paysages.

Nous arrivons enfin sur les lieux, but premier de la sortie, LES GORGES DU VERDON.
Nous contournons le Lac de Ste Croix puis bifurquons sur la D 19, pour attaquer les gorges par la "Corniche Sublime". Quant je dis "attaquer", ce n'est qu'une expression car c'est le genre de route où il vaut mieux être raisonnable sur la poignée, route étroite, très sinueuse et très fréquentée. Donc la prudence est de bonne loi.
Le spectacle y est assez grandiose et quelques arrêts sont à programmer pour en admirer toutes les splendeurs, mais comme nous sommes un peu "chauvin", on ne peut s'empêcher de penser que nos Gorges de l'Ardèche sont encore plus jolies. Ce que j'en dirais (et c'est un avis entièrement personnel), c'est que la route ne surplombe pas assez le Verdon et que l'on ne peut, de ce fait, en mesurer toute la profondeur et la grandeur.
Ceci dit, je ne regrette pas du tout le circuit et je vous engage sincèrement (si ce n'est pas déjà fait) à aller voire sur place.
Nous quittons les gorges en direction de Comps sur Artuby, puis pointons le nez de nos moto sur Montferrat, Draguignan, Les Arcs, Vidauban, Le Luc, Carnoules, Cuers, Sollies.

Nous circulons de nouveau sur des grands axes, car les heures passent trop vites et nous sommes attendus pour l'apéro (on ne voudrait pas être en retard, un apéro c'est sacré).

Nous perdons l'avantage sur les motos toulonnaises et leurs pilotes qui connaissent la route (les vilains) et les directions à prendre.
Certains, n'ont même pas l'adresse du copain qui nous hébergent pour la nuit. Donc pas le choix, il faut s'accrocher, de temps en temps , ils nous arrivent de jeter un oeil furtif sur nos compteurs et "oh damnation", nous traversons les petits villages à une vitesse moyenne de 160 et je vous dis pas sur la route.
Heureusement, la nuit tous les chats sont gris et les gendarmes couchés, enfin on l'espère.

Ceci dit, le temps de décharger les motos, nous sommes arrivés à l'heure, ou presque, à notre apéro fort conviviale chez Jean (ambiance motard oblige).

Puis de retour chez Marcounet, de philosopher (devant un verre de vin et une assiette bien remplie) sur notre fin de parcours, pour finalement décider que nous roulions à une moyenne de 130/80 .

Après une nuit réparatrice, la matinée c'est déroulée très calmement avec farniente et farniente au programme, puis casse croûte léger avant de reprendre la route direction l'Ardèche.

Les copains nous accompagnent jusqu'à Aix où nous faisons notre incontournable pose "bière".
A Vivier nous lâchons la moto lyonnaise pour grimper sur nos collines.

Un dernier petit apéro (encore! diront certains), non, non! , ne croyez pas qu'on soit des alcoolos, la semaine on tourne à l'eau, et c'est pas tous les WE comme çà, heureusement, et c'est fini pour cette balade.

Allez, A tchao bonsoir, et à la prochaine ...