Départ le matin à 8 heures et
demie ( 3 motos ardéchoises ) direction Thèze
(près de Sisteron), via Grignan, Valréas, Nyons, Rosans, Serres,
Laragne Montéglin.
Première halte
à Nyons, pour un petit déj( on ne se refuse rien) confortablement
installé à la terrasse d'un café, sous un soleil radieux.
Arrêt dans la commune de Serres, afin de dénicher les meilleurs
produits du terroir
qui serviront à combler nos estomacs pour le repas de midi.
Nous connaissons
bien la route qui est un véritable régal pour les motards,
courbes sublimes, revêtement parfait.
Arrivé à destination,
nous devons retrouver cinq motos toulonnaises et
une moto lyonnaise.
Nous découvrons
avec étonnement que nous sommes les premiers à arriver
chez les copains, mais la maison semble fort animée, en effet nous
apprenons
qu'un des motards toulonnais avait tenté de prendre un raccourci
en coupant
à travers champs. Mauvaise idée lorsque l'on chevauche une VFR.
Résultats de
l'expérience, un triangle de suspension cassé, une moto en moins,
et un motard
en plus à prendre
en duo.
Malgré ces événements, notre soif de boire et de rouler
n'est pas altérée.
Nous trinquons joyeusement à la santé du malchanceux, puis nous
nous installons confortablement pour assouvir une fringale grandissante.
Après un petit
café ravigotant, nous nous organisons pour la suite de la balade.
Cathy laissera son bolide à notre "Gaston Lagaffe", et
servira de "sac de sable" à ceux qui roulent en solo.
Et en avant,
Sisteron, Château Arnoux, Digne, Châteauredon, Mezel, Estoublon,
Puimoisson, là on vire sur la D56 et on récupère la D 952 direction
Moustier Ste Marie.
La route et
très bonne, l'arrivée sur Digne se fait par une portion de la route
"Napoléon". Toute cette première partie de la balade on
emprunte des grands axes donc c'est sans problème.
Juste après "La
Bégude Blanche", vous avez une jolie petite grimpette où chaque
machine et chaque pilote peut s'en donner à coeur joie. Comme d'habitude,
nous ferraillons à gauche et à droite, mais si vous avez lu les
autres circuits, vous devez vous en douter.
Nous ponctuons la route
par de petite halte, histoire d'en apprécier les paysages.
Nous arrivons
enfin sur les lieux, but premier de la sortie, LES GORGES DU VERDON.
Nous contournons
le Lac de Ste Croix puis bifurquons sur la D 19, pour attaquer les
gorges par la "Corniche Sublime". Quant je dis "attaquer",
ce n'est qu'une expression car c'est le genre de route où il vaut
mieux être raisonnable sur la poignée, route étroite, très sinueuse
et très fréquentée. Donc la prudence est de bonne loi.
Le spectacle
y est assez grandiose et quelques arrêts sont à programmer pour
en admirer toutes les splendeurs, mais comme nous sommes un peu
"chauvin", on ne peut s'empêcher de penser que nos Gorges
de l'Ardèche sont encore plus jolies. Ce que j'en dirais (et c'est
un avis entièrement personnel), c'est que la route ne surplombe
pas assez le Verdon et que l'on ne peut, de ce fait, en mesurer
toute la profondeur et la grandeur.
Ceci dit, je
ne regrette pas du tout le circuit et je vous engage sincèrement
(si ce n'est pas déjà fait) à aller voire sur place.
Nous quittons
les gorges en direction de Comps sur Artuby, puis pointons le nez
de nos moto sur Montferrat, Draguignan, Les Arcs, Vidauban, Le Luc,
Carnoules, Cuers, Sollies.
Nous circulons
de nouveau sur des grands axes, car les heures passent trop vites
et nous sommes attendus pour l'apéro (on ne voudrait pas être en
retard, un apéro c'est sacré).
Nous perdons
l'avantage sur les motos toulonnaises et leurs pilotes qui connaissent
la route (les vilains) et les directions à prendre.
Certains, n'ont
même pas l'adresse du copain qui nous hébergent pour la nuit. Donc
pas le choix, il faut s'accrocher, de temps en temps , ils nous
arrivent de jeter un oeil furtif sur nos compteurs et "oh damnation",
nous traversons les petits villages à une vitesse moyenne de 160
et je vous dis pas sur la route.
Heureusement,
la nuit tous les chats sont gris et les gendarmes couchés, enfin
on l'espère.
Ceci dit, le
temps de décharger les motos, nous sommes arrivés à l'heure, ou
presque, à notre apéro fort conviviale chez Jean (ambiance motard
oblige).
Puis de retour
chez Marcounet, de philosopher (devant un verre de vin et une assiette
bien remplie) sur notre fin de parcours, pour finalement décider
que nous roulions à une moyenne de 130/80 .
Après une nuit
réparatrice, la matinée c'est déroulée très calmement avec farniente
et farniente au programme, puis casse croûte léger avant de reprendre
la route direction l'Ardèche.
Les copains
nous accompagnent jusqu'à Aix où nous faisons notre incontournable
pose "bière".
A Vivier nous
lâchons la moto lyonnaise pour grimper sur nos collines.
Un dernier
petit apéro (encore! diront certains), non, non! , ne croyez pas
qu'on soit des alcoolos, la semaine on tourne à l'eau, et c'est pas tous
les WE comme çà, heureusement, et c'est fini pour cette balade.
Allez, A tchao
bonsoir, et à la prochaine ...